Wednesday, August 22, 2012

Il ne faut pas que la Grèce ne puisse pas ne pas quitter la zone Euro.


L'aube ou le crépuscule pour l'Euro. Naples, Florida sunset. Photo ET



Il ne faut pas que la Grèce ne puisse pas ne pas quitter la zone Euro. 


Euroka !



Il est des déclarations qui imperceptiblement changent au cours du temps, à force de les répéter toujours et toujours avec un bémol pour accommoder l'air du temps, qui est en ce qui concerne l'Euro, l'air de la journée. Jean-Claude Juncker, le penseur derrière l'Euro, chevauche ces mutations dans le message, sans peur et sans reproche et sans jamais se rendre compte que le moulin a vent a tourné. Voici la très joyeuse, plaisante et récréative histoire du Chevalier de l' Euro. Et ce n'est que le chapitre 2012 !

 

 

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Le parcours même de J.C. Juncker, Monsieur Euro depuis 2004 en ce qui concerne la perception des marchés a suivi une sinusoïde similaire.

Au début, les marchés l'ignoraient, comme politiquement Lady Catherine Ashton, en charge des relations extérieures et affaires étrangères de l'UE ou même Herman Van Rompuy, Président du conseil européen sont ignorés, car ils ne sont pas connus du public mondial.

Dans une seconde phase, les aiguilles des marchés, surtout du Forex ont quelque peu bougé quand le rôle de Juncker commençait à être connu. Cela n'a pas duré.

Dans une troisième phase, ceux qui écoutaient ont vite perdu le Nord, à l'exemple des déclarations contradictoires à la presse ci-dessus. Elles s'annulaient mutuellement, pire toute crédibilité s'est évaporée dans l'épisode qui se résume dans un credo politique qui défend le mensonge comme un moyen de gouverner. ("Il n'y a pas de réunion", et,  "Vous devez mentir quand cela devient important", au sujet d'une réunion en cours en mai 2011).

La quatrième phase est née du fait du tandem Merkozy, discret, dont il fallait percer des secrets: Juncker de par son rôle, pouvait avoir glané des bribes et des morceaux, donc il jouissait d'un regain d'intérêt.

En attendant en ce mois d'été, tout ce joli monde a surtout passé des vacances. Les marchés n'ont pas attendu, constatant que rien ne se faisait vraiment.

Reste donc le suspense: faut-il sauver l' Euro ou bien faire marche arrière, comme par exemple vers l' ECU. Le fait est que les réponses qui nous sont livrées sont émotionnelles et politiques et probablement pas factuelles. Personne n'a fait le calcul du coût d'un éclatement comparé à celui d'un sauvetage. Ce que l'on nous livre sont des narrations avec quelques formules généralement reprises et circulées par l'establishment. Personne n'a démontré que le sauvetage de l'Euro est plus économique et plus rationnel que son éclatement, ni surtout, basé sur ces faits, exposé un plan pour l'avenir. Le plan actuel est qu'on croise les doigts. Pourquoi pas jouer au loto?

Faute de cette preuve que le sauvetage est préférable à l'éclatement de l'Euro, je considère que l'Europe a péché en confondant vitesse et précipitation dans son développement. Somme toute, quelques leaders européens, par vanité ou incompétence ont poussé une monnaie commune avant d'assurer une politique économique commune, donc plus d'Europe, donc moins de souverainetés nationales. Sans cette volonté, de faire des compromis et des pas vers une Union de plus en plus étroite, le sauvetage de l'Euro me semble une entreprise vaine et d' un coût sans limite. Personne n'a démontré que l'éclatement vers les anciennes valeurs en ECU serait une catastrophe plus grande encore que les rafales de sauvetage où l'unité de compte finit par être 100 milliards d' Euros. Le smicard grec préfère la solution qui le laissera vivre.  

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