Sunday, May 22, 2016

L’affaire Becca dite « des montres » est une Quelconquerie.


20:05 h hier soir sur ma Rolex. Photo ET




















L’affaire Becca dite « des montres » est une Quelconquerie.

Quiconque lira le communiqué de presse que j’appellerai « généralement quelconque » ci-dessous, apprendra que l’affaire des montres Rolex ou autres marques généralement quelconques, est une affaire de médisance que quelconque adversaire aura inventée.

Nous apprenons que l’instruction, non-généralement quelconque, puisque clôturée en à peine 5 ans (généralement quelconque serait de 10-12 ans), arrive à la quonqlusion que toutes les montres Rolex et autres montres généralement quelconques sont répertoriées, retrouvées ou rendues. 

L’inventaire n’est pas au nom d’une quelconque société qui aurait acquis la collection, mais au nom du défendant. Qui aurait de toute façon remboursé quiconque aurait avancé les fonds pour cette acquisition selon un contrat généralement quelconque.

Quant à moi, je certifie à tout un quelconque que je n’ai jamais sollicité ni reçu de montre de quiconque ou tout autre cadeau généralement quelconque pour changer l’une ou l’autre quelconque contribution de la rédaction du Feierwon en faveur de quiconque. Ce qui montre que quiconque ne recoit pas de montres, ne peut être montré du doigt.

Après cette Quelconquerie, et pour réinventer mon inventaire, je m’offre une séance de Qigong maintenant. A la bonne heure ! Cela rolex !

Communiqué de presse

Flavio BECCA a été très satisfait d’avoir enfin pu s’exprimer devant le juge d’instruction au sujet de cette affaire, dite des montres, au terme d’une attente de près de 5 ans d’enquête.
Dès l’entrée en matière le juge d’instruction a pu nous préciser que la police judiciaire avait procédé à une enquête très fouillée au sujet du devenir de toutes ces montres achetées par Flavio Becca. L’enquête a permis de conclure que toutes les rumeurs qui ont pu circuler par le passé au sujet de remises en guise de cadeaux, voire de corruption en faveur de décideurs généralement quelconques à Luxembourg ou à  l’étranger, sont sans le moindre fondement.
 En d’autres mots toutes les montres achetées ont pu être retrouvées et ont été inventoriées par la police judiciaire et par conséquent n’ont pas servi à des fins inavouables d’une manière généralement quelconque.
En conclusion dans cette affaire il n’y avait pas lieu de parler de corruption ou de prise d’intérêt d’une manière généralement quelconque, ce que nous savions dès le départ. L’enquête minutieuse de la police judiciaire (il y a au moins une vingtaine de rapports) a permis de prouver sans ambiguïté l’absence de tout acte de corruption.
Au vu de ce que nous avons entendu et vu ce matin nous pouvons être raisonnablement confiants que cette affaire se terminera par un non-lieu en chambre du conseil.


Luxembourg, le 20 mai 2016.




Sunday, May 1, 2016

Luxleaks : Les étonnants mercredis et les merveilleux arrangements de PwC avec le gouvernement luxembourgeois !


C'est kif-kif. Photo ET




















Luxleaks : Les étonnants mercredis et les merveilleux arrangements de PwC avec le gouvernement luxembourgeois !

Soyons encore plus absurdes !

Vendredi passé nous avons appris une chose étonnante de la bouche d’un inculpé, M. Halet: PwC avait rendez-vous tous les mercredis aprèm au Bureau 6, vous savez la dernière porte secrète à droite. Dans le baise-en-ville, PwC transportait la pile de rescrits de la journée, prêts pour un cachet robot. Le matin, l’équipe de PwC, équipée du papier a entête de l’Administration des Contributions (!) aura concocté les « tax rulings » (il n’est pas connu si PwC fixait aussi les taux), et aura aussi fait des copies électroniques, pour soulager le travail du Bureau 6. En moyenne, dès 1 :30 heures, toutes les 3 minutes produisaient un tax ruling. Belle cadence, et on y voit les bénéfices du « outsourcing » à des spécialistes du « just in time ».

En apprenant les détails de cette pratique, j’ai éprouvé de la tristesse, de la honte pour eux, pour nous tous : mais qu’est-ce que nous avons construit ! L’on ne peut s’empêcher de penser à un article paru dans la vénérable publication « Foreign Policy » en 2011. L’article à l’époque, « The Lap of Luxembourgery » me paraissait déplacé dans cette publication de haut rang et une offense. Il commence: « In the dark heart of Europe lies a nation rotten to the core ». J’étais offensé. Maintenant il est temps de sérieusement faire de l’introspection. Nos ancêtres ne nous reconnaitraient plus.

Il aurait sans doute valu mieux recourir aux pratiques anciennes et qui ont fait leur preuve : retarder et encore retarder un procès qui finit par exposer de telles incongruités.

Mais cela me donne une idée : si on peut faire de l’outsourcing des rescrits à PwC, ne peut-on pas faire un outsourcing du jugement dans le procès Luxleaks aux avocats de la défense ? Ce serait équivalent. Selon le schéma, Me Penning recevrait du papier à entête de la Justice, pour essentiellement rédiger un jugement qui blanchirait les inculpés mercredi prochain. Je sais que c’est loufoque. Mais qui serait encore étonné de pareilles entourloupettes ? 


En attendant, nous avons déclenché une histoire où l’on ne peut pas gagner l’argument moral. Il reste une échappatoire : l’un ou l’autre inculpé oublie de revenir d’un rapide voyage à l’étranger ……. Et puis, il y a encore ce médecin.