Pour ceux qui ont lu ma
tribune au tageblatt fin juin,
ils trouveront
intéressantes et révélatrices les déclarations de Monsieur El
Bakr, Président de Qatar Airlines sur Bloomberg news, dont voici le lien:
Monsieur El Bakr a été moins
gentil avec ses partenaires que je ne l'étais, mais il confirme la plupart des
thèses ou renseignements contenus dans ma tribune au tageblatt.
Ne ménageant pas son nouveau
partenaire, il se comporte en propriétaire, il devance les décisions du CA qui
donc n'est pas indépendant, y compris le nouveau Président. Doit-on y lire une
confirmation que Qatar Airlines pour une raison ou une autre vaut plus que 35%? Car Monsieur El Bakr semble assumer qu'il est
en bon droit de monopoliser la fonction de porte parole, qui devrait peut-être
revenir à un Public Affairs Officer, surtout pour une société qui exhibe des
faiblesses et a des problèmes légaux non résolus et pour qui la communication
est délicate.
Monsieur El Bakr qualifie le
management d'incompétent ce qui donne de l'eau au moulin de l'argument que la
pratique néfaste du gouvernement luxembourgeois de promouvoir un corporatisme
d'état, mène à la sous-performance des sociétés en jeu avec en fin de compte le
risque de nouveaux coûts pour le contribuable, ou des opportunités manquées.
J'aurais voulu être témoin
de cette formidable première réunion du Conseil d'Administration, qui décidait
du refus des deux Boeings le 16 septembre! Mais ma tante Léontine va surement
me téléphoner pour les derniers ragots.
J'espère que vous aviez vu
les dernières nouvelles de ce Samedi qui étaient dans mon blog mercredi déjà
(une histoire d'éléphants):
Si vous préférez une autre métaphore,
toujours une histoire d'animaux, voyez ce que font les coucous:
Sur ce, il n'y a rien à
ajouter que de souhaiter Bonne Chance à Cargolux sous le leadership de Monsieur
El Bakr et de le féliciter, honnêtement, pour son sens aigu de l'opportunité,
de la bonne affaire et de sa connaissance instantanée de l'équation personnelle
des gens en face de lui. Il est un vrai capitaine de l'industrie.
No comments:
Post a Comment