Le Luxembourg, sur un
arbre perché
Blanchiment: Vera Jourova vs Jean-Claude Juncker?
L’Essentiel
nous apprend des choses. Sous le titre : « LeLuxembourg rappelé à l'ordre sur le blanchiment » nous apprenons que « la Commission
européenne a formé un recours contre le Luxembourg devant la Cour de justice de
l'Union européenne au motif que ce pays n'a pas mis intégralement en œuvre les
règles de lutte contre le blanchiment de capitaux. Elle indique ainsi que le
Grand-Duché n'avait transposé qu'une partie de la 4e directive antiblanchiment
en droit national. »
Et comme d’habitude le Luxembourg honteux et confus, Vera Jourova, mais un
peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
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Thursday, November 8, 2018
Blanchiment: Vera Jourova vs Jean-Claude Juncker?
Thursday, November 1, 2018
Les élections luxembourgeoises vues par dessous les palmiers.
Les élections
luxembourgeoises vues par dessous les palmiers.
C’est en état de léthargie
sous les ondulations des frondaisons que l’on se met le mieux au diapason avec
la léthargie de la campagne électorale passée. On aurait dit que la marijuana était
déjà légalisée. Les enseignements sont cependant extrêmement révélateurs, comme
si on avait changé quelques variables dans une expérimentation, pour mieux évaluer
leur incidence sur les résultats.
Il y d’abord le
fait que face au « Wielerwëllen », c’est l’arithmétique qui compte. Elle donne trois options de coalitions possibles.
Face à l’arithmétique,
c’est les copains d’abord. La reconduction de l’ancienne coalition est la plus
probable.
Pour casser cet
inexorable aboutissement il n’y a qu’un trouble-fête en puissance : le
parti CSV en léthargie avant les élections, qui curieusement appelle cette léthargie
une « lutte » qu’il est résolu de continuer après les élections.
Note au « Gremium »
du parti CSV et des autres partis : on ne gagne pas des élections assis
sur son derrière.
Si après une défaite
électorale on continue la lutte, on a 24 heures pour la gagner. En fait une
simple conversation entre Claude Wiseler et Xavier Bettel aurait suffi pour
apprendre s’il fallait lutter encore, ou si cela ne valait pas la peine. Une
conversation simple, du genre : « Hé, Xav, voici le deal :
viens avec nous, tu seras Premier Ministre. Deal, ou dois-j’ appeler plutôt Etienne
Schneider ? « Le poste de Premier Ministre aurait été la seule
chance de sauver l’Etat CSV (si toutefois il y avait eu preneur). Dix ans d'absence du pouvoir laisseront des vides dans les profondeurs de cet Etat de parti.
En conclusion,
Xavier Bettel est l’homme le plus puissant sur l’échiquier politique du moment,
suivi d’Etienne Schneider. Aussi l’euphorie de la victoire assurée n’est pas un
plan. (Mir hunn ee Plang). Et enfin, quelqu’un devrait réveiller ces instituts
de sondage de leur léthargie : ils ont deux yeux au beurre noir. Le
miracle n’a pas été annoncé par l’oracle. Les sondages, cela ne se rêve pas
sous les frondaisons de palmiers. Cela se sonde.
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